Vendredi 21 septembre 2018 Sylviane Blineau présente son dernier recueil « Pigments »

de | 20 septembre 2018

Bleus, jaunes, rouges, verts…, à fleur d’âme, intime, sensuel, safrané d’épices et de parfums… un arc-en-ciel de mots musicaux…

Mot à mot tissé, passerelle entre la poésie et la peinture, entre l’ici et l’ailleurs, à fleur d’âme et d’esprit , avec délicatesse et sensualité,

dans ce nouveau recueil, Pigments, Sylviane Blineau métaphorise le temps qui passe et donne signifiance à la couleur…

Préface de « Pigments »

Vient un moment, dans la vie du poète, où la maîtrise se traduit par une sorte de jubilation de l’écriture et du poème.

C’est, d’évidence, ce qui se passe pour Sylviane Blineau.

Ses nombreux recueils, dont certains ont été primés, révèlent une maîtrise exquise et passionnelle de la mise en mots.

Son écriture, sa poésie, un exercice plénier, vaste, provoquant, qui semble jaillir de source innée !

A présent, dans l’Art de créer une magie suggestive, comment ne pas être sous l’emprise matricielle qu’elle a su élaborer, en écrivant « Pigments » ?

Dans une célébration permanente des couleurs, ses muses, Sylviane Blineau nous invite à vivre une parenthèse merveilleuse.

Avec le blanc, le jaune, le bleu, le vert, le rose, le rouge, le violet, le noir et la transparence, ses fleurs de rêves à elle, aux nuances insaisissables, plus variées que celles de l’arc-en-ciel infini, elle nous immerge dans une dimension enchantée.

Ses puissantes métaphores sont un geste gracieux, parfois teinté de nostalgie, d’où s’échappe, avec beaucoup de tact et de douceur, l’intimité d’une vie.

Il y a là quelque chose qui touche au sublime.

« Pigments » nous plonge dans tous nos états secrets de surprise émotionnelle. De la respiration des mots, d’un souffle, parfois d’un tressaillement de regret, d’une palpitation de l’espoir, s’élève une sensualité à la fois retenue, fébrile, qu’elle libère dans une soudaine ouverture vitale.

Dans le silence de  la lecture consentie de « Pigments », Sylviane Blineau nous dévoile ses gammes olfactives, ses palettes enchâssées dans les souvenirs.

Avec une infinie tendresse elle nous entraîne sur les sentes de ses états d’âme où elle tente de rallumer le feu d’une présence absente, d’un lieu aimé, d’un paysage, d’une image érotique, d’un plaisir sensuel, esthétique…

Ah ! Merveilleuse poétesse qu’est Sylviane Blineau, qui, à la croisée des chemins de sa poésie, après la dernière page de ce beau recueil, nous laisse un goût de lumière en nous révélant la beauté dans la vie imparfaite !

Marie Guillerm

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