Atelier du 13 décembre 2016 « Alphabet Abécédaire et Cie »

ALPHABET, ABÉCÉDAIRE et Cie

A – ORIGINES DE L’ÉCRITURE –

Elles se situent en Mésopotamie, à URUK (ou UR ou OUR) entre 3300 et 3200 avant J.C.

Il a été déterminé que le dessin et la parole entretiennent une relation codifiée avec

chaque langue, comme une espèce de miniaturisation du monde.

B – LES ALPHABETS –

Le mot alphabet provient des deux premières lettres de l’alphabet grec qui sont :

. ALPHA : origine dans la représentation de la vache

. BETA :origine dans la représentation de la maison

Ces dessins, remaniés et parfois renversés sur leur base, ont donné le A et le B. ( la forme A provient d’un jeton mésopotamien en forme de tête de vache).

C – RECHERCHES LUDIQUES sur l’ ALPHABET,

sous forme d’un abécédaire inversé. Un abécédaire est un écrit de 26 lignes, dont chaque ligne commence, dans l’ordre, par une lettre de l’alphabet. Cette fois nous allons procéder à l’inverse puisque c’est la terminaison de chaque ligne qui sera à considérer.

 Attention :

Pour quelques lettres il faudra donner, en plus de la lettre, sa sonorité.

Exemples :

Lettre A ………………. rien de spécial

Lettre B…………………. dissocier le son B de sa forme écrite (exemple : là-bas, sous le grand baobaB (visuel) je voyais dormir un abBÉ (son).

D -JOUER AVEC LES SONORITÉS

. Définitions :

Allitération et assonance sont deux figures de style qui jouent sur la sonorité des mots et permettent souvent de produite un effet d’imitation sonore. On les rencontre généralement dans le théâtre et la poésie.

Dans une phrase ou dans un vers, une allitération est la répétition d‘une consonne de même son.

Une assonance est la répétition d’une même voyelle.

 

Nous allons chercher des mots riches en lettres ou sonorités identiques. Ainsi :

ananas – anaconda – acariâtre – bébé – cocu – etc… Imaginer ensuite un texte drôle, en prose ou en vers – dont le thème et le titre seront :

LE GRAND ALPHA ET LE PETIT BÉTA. Y placer les mots trouvés précédemment.

Tel un petit Bêta

Bébé anaconda se reposait dans l’onde.
Non loin des ananas, au bois de baobabs,

Un hurluberlu courroucé

Cou court et tête de concombre,

Un rien cucul dans son boubou,

Agitait ses grigris,

Criant de grands coucous .

Quel est donc ce coco, ce gugus, ce brutus ?

Serait-ce enfin le grand Alpha

Mentionné dans les Écritures ?

Au lac Titicaca

Où les putois en pull pullulent, verts,

Une petite voix  s’éleva sans vigueur :

Je crois bien l’avoir vu au cours de karaté

Lui répondit Kiki, roi du karaoké.
Je connais sa rondeur de cucurbitacée,

Comme tout cétacé j’ai assez de mémoire.
Eh bien, c’est le pompon, ce dondon qui hulule

Tel un Hun sous la lune, on dirait un cricri.
Ses onomatopées, ses abracadabras,

Qu’il aille loin d’ici les distiller, qu’il aille !

Aie, dit l’anaconda, suis hypocondriaque,

Je crois que mes tympans, pantins endommagés,

S’en vont aller ailleurs savourer le silence.

 

Sylviane Blineau,

décembre 2016