Atelier de Zaina Folco

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Poésie pour nous n’est-elle que des mots ?

Non ! elle est comme un oiseau, elle chante et elle enchante.

Les ateliers varient au gré des envies spontanées ou bien en fonction des contraintes imposées. Mais toujours dans la bonne humeur et le confort de chacun.

Parfois nous plongeons dans le sérieux et travaillons sur les différentes formes d’écriture de la poésie, il nous arrive aussi de tenter d’écrire une nouvelle.

D’autres fois, les jeux sur les mots encouragent l’imagination et entraîne souvent le rire.

Nous écrivons soit en individuel soit en collectif ou en poésie partagée. Qu’est-ce pour nous la poésie partagée ?

Un mot, souvent valise comme on dit est imposé, parfois nous sommes confrontés à plusieurs mots dans le même champ lexical ou bien on choisit un thème.

A partir de ces contraintes on écrit individuellement puis on passe la feuille au voisin qui, à partir de ces mots et la direction prise par le prédécesseur va continuer la poésie ou l’histoire.

C’est un arrangement du cadavre exquis, une manière de s’approprier l’histoire de l’autre.

Les écrits collectifs ont souvent traits à la nouvelle, on travaille sur le vocabulaire de la description par exemple, la construction d’une nouvelle etc..

Nous Avons fait un choix dans la masse d’écrits que nous avons produite durant ces ateliers

Nous avons voulu garder l’honnêteté des écrits en atelier et non à domicile. Ils sont donc d’un premier jet.

Nous commençons par le dernier jeu sur le mot qui nous a bien amusé : dire tout ce que l’on peut sur le signifiant « mot » que nous allons vous lire à la suite comme une poésie partagée.

En deuxième partie nous avons écrit des poèmes en individuel sur le thème des saisons en Poésie libre ou libérée

Puis en troisième partie chacun s’est imposé des contraintes strictes avec les Haïkus

Ne croyez pas ! Nous rions souvent mais nous sommes sérieux et apprenons également les règles de la poésie classique.

Nous travaillons avec des dictionnaires de rimes, de synonymes, bref nous cherchons ;

Nous terminerons en quatrième partie avec des écrits autour d’un seul mot pris au hasard dans le dictionnaire qui pouvait être décliné à la convenance de chacun.

Tous ces poèmes, le fruit du travail de chaque participant ont le mérite d’avoir été écrits dans la bonne humeur.

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Le mot et ses jeux

Ecriture spontanée autour du mot « mot » Travail individuel décliné en collectif

  1. Au carrefour des mots
  2. Les mots à décoder
  3. Les mots s’envolent
  4. Mot à mot
  5. Les mots se lâchent
  6. Les mots réconcilient

ELISA : Les mots

Cela est dit, ce mot me plait

Il se dévoile comme un amour de mot

S’entremêle, s’entrecroise avec d’autres mots

Sans ce mot, je n’ai pas de moteur.

Qui suis-je ?

FABRICE : Les mots se lâchent

                La poésie est souvent faite de mots-cœurs dont se gaussent les moqueurs et aussi, trop parfois, mais est-ce encore de la poésie, veille à ce que les mots râlent pour nous faire la morale.

                Mais ce ne sont pas tant les mots dits par les poètes maudits comme les mots scions, tout juste nés, qui chargent la page d’émotion, ce sont plutôt les mots lestes avec lesquels les maquereaux molestent leurs morues lorsque leurs mots ruent dans les paddoks tarifés, mots-roses fanés si moroses que le client, Moloch amant, de tous ses mots ment à tout moment et réduit l’amour à de tristes mots-loques.

                Et, comme dirait Duras avec ses mots viets, ce n’est pas en fumant la moquette qu’on capturera des mauviettes.

 

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GISELE : Les mots

Les mots s’envolent au gré du vent

Je tente de les saisir doucement

Un mot d’amour, quelle émotion

Mon corps se parcoure de frissons.

 

NICOLE : Les mots

Les mots les plus courts sont les meilleurs

Les mots à mot

Les mots non dits

Les mots qui apportent du réconfort

Qui rassurent

Les mots employés à tort et à travers

Les mots qui irritent

Qui blessent

Les mots doux amoureux

A demi-mot on se comprend

Pas besoin de paroles

En un mot tout est dit.

 

MARIE REINE : Au carrefour des mots

 A ce jour au carrefour

Pour des motifs singuliers

Les mots se croisent.

Des mots les plus courts à toute allure

Les mots de tête deviennent des mots mêlés

Véritables mobiles qui sèment des mots damnés

Et s’éparpillent en mots de rires

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 ZAINA : Les mots

Si je vous parle en mots mêlés

C’est pour vous dire que je vous aime

Sur cette route éparpillés

Les mots se croisent et se déchaînent

Droits comme juge, les mots de tête

Bousculent souvent le mot à mot

Surtout quand chantent les mauviettes

Ça encourage les mots puceaux.

Pas besoin d’avoir un mobil

Pour savourer les mots d’amour

Suffit d’un mot plus combatif

Pour embrayer tous les moteurs

Ou un seul mot bien ajusté

Pour soulever une émotion.

Car les motifs qui décoiffent

Souvent changent les mots en miettes.

Enfin quand tous les mots sont émoussés.

Silence, plus un mot.

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Les Saisons 

Parfois nous plongeons dans le sérieux et travaillons sur les différentes formes que propose la poésie libre ou libérée

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ELISA : L’ours de glace

Un rayon de soleil pointe sur l’œil de l’ours

Une larme de glace coule sur la joue bleue

Sous l’ardeur des rayons humblement il s’incline

L’ours de glace pleure et s’étale en une source.

 

ELISA : Le froid

Doigts de glace, nez rougi

J’avance au gré du vent

Mannequin enraidi

Sous le joug de l’hiver

 

La neige aspire les pas

Saupoudre mes narines

Je respire le nord

Et emplis mes poumons

 

Marcheur solitaire

Je m’accroche aux flocons

Qui soyeux s’aventurent

Sur ma peau dénudée

 

Le froid ce malotru

Ne pourra arrêter

Mon ascension heureuse

Vers ce mont enneigé.

 

FABRICE : L’été 

L’été indien

Tipis à air conditionné

Pick up Chevrolet

Amer indien

 

Deal avec les blancs

Planplan et rantanplan

Amitié sous toutes réserves

Du bison rien qu’en conserve

Les scalps bouffés par les mites

Le pétrole tue mieux que la dynamite

 

L’été indien

Ciel rouge

Sitting Bull attend l’orage qui vient

Va falloir que ça bouge…

 

GISELE : L’automne

Quand il pointe son nez avec ses matins frais

Qu’il m’oblige à fouiller au fond de mes placards

Pour dénicher enfin le plus chaud des foulards

L’Automne, dans sa splendeur, sans vergogne s’immisçait

 

Le vent souffle et me pique à travers mon gilet

Pourtant la météo annonçait du soleil

La douceur automnale bientôt nous émerveille

Et je pense à présent profiter sans regret.

 

La lumière rasante en fin de journée

A travers le feuillage des platanes dorés

Joue sur le trottoir où les passants amusés

S’éparpillent joyeux vers leur logis aimé.

 

 

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MARIE REINE :  Le Printemps

Derrière le regard triste et le souffle coupé

La tête dans le vent, soudain c’est le couperet

Le soleil projette de multiples sillons

C’est la danse à tous les échelons

Le printemps fonce au champ lumineux

Perce dans les cœurs des éclats très joyeux.

 

NICOLE : L’Automne

Aujourd’hui c’est l’automne

Une balade en forêt s’impose.

Mes pas crissent sur les feuilles mordorées

Le soleil est encore là.

Je me sens sereine et apaisée

La nature m’accueille

Elle me tend les bras.

Je sens comme une odeur

De mousse, de champignons

Ça me met en appétit,

Presque je me ferais une bonne omelette !

Au sommet des arbres,

Le chant des oiseaux

Envahit toute la forêt.

Le soleil commence à décliner

La fraîcheur s’installe

Mais je n’ai pas envie de partir

Le ciel se teinte de bleu, de rose

Je ne me lasse pas de le regarder

Mon Dieu que la nature est belle !

 

ZAINA : Printemps

La nature éveille ses démons et mon cœur saigne

J’enfouis mes pieds hagards dans le tapis doré

Et cherche avec ardeur le cœur ensommeillé

Sur l’arbre où mon amour a gravé son enseigne.

 

Dans le bois écrasé par l’orage menaçant

L’écureuil se faufile sur les branches dénudées

Le ciel gris qui s’effondre crache des éclairs puissants

J’entends encore l’écho de sa voix éraillée

 

Sur le bois inondé la paix s’est installée

Le soleil impatient éclabousse les fleurs

Enfouissant dans la mousse les secrets oubliés

Seul l’escargot chagrin attend une autre ondée.

 

ZAINA : Le vent

En trombe il descend

Sur le gris des étangs

Les bras chargés d’ivresse

Le cœur plein de tristesse

 

Eole du Languedoc

S’habille de breloque

Tournoie sur le soir sombre

De lueur en pénombre

 

Il file dans le lointain

Dans ce jour incertain

Laissant aux flamants roses

La douceur d’un parfum.

 

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A Votre santé

Un mot tiré au hasard et l’imagination galope « SANTÉ »

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ELISA

Sans thé et sans biscuit

Le moral se délite

Et puis sans thérapeute

La cordée se délie

Prends donc toujours le temps

De  bien lever ton verre

Faire tinter le cristal

Et sans t’éparpiller

Trinque à la bonne santé

 

FABRICE

 

A votre santé, vous les jeunes, vous les moins jeunes, vous les pas trop vieux et vous les vieux.

A votre santé, vous les pauvres, vous les moins pauvres, vous les pas tout à fait riches et vous les riches.

A votre santé, vous les anonymes, vous les peu connus, vous les bien connus et vous les trop connus.

A votre santé, vous les crève-la-faim, vous les mal nourris, vous les tubes digestifs et vous les gras du bide.

A votre santé, vous les pacifistes, vous les neutralistes, vous les interventionnistes et vous les bellicistes.

A votre santé vous qu’irez au paradis, vous qu’irez au purgatoire, vous qu’irez en enfer et vous qu’irez nulle part.

 

A votre santé, vous qu’allez tous crever un jour.

A votre santé… vous n’avez plus qu’à attendre qu’ça soit vot’tour !

 

GISELE 

Pour être en forme il faut bouger

Manger équilibré et bien s’hydrater

Marcher, sauter, nager, pédaler, courir

Moi je préfère me prélasser avant de mourir !

 

Pour ta santé tu dois te secouer

Arrêter de rêvasser et de paresser

Quand j’aurais pris de bonnes résolutions

J’entamerai ma transformation.

 

Au cours de gi gong je m’inscrirai

Je retrouverai la santé

Tout mon, être s’épanouira

A votre santé ! Alléluia !

 

 

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GISELE

 

Pour être en forme il faut bouger

Manger équilibré et bien s’hydrater

Marcher, sauter, nager, pédaler, courir

Moi je préfère me prélasser avant de mourir !

 

Pour ta santé tu dois te secouer

Arrêter de rêvasser et de paresser

Quand j’aurais pris de bonnes résolutions

J’entamerai ma transformation.

 

Au cours de gi gong je m’inscrirai

Je retrouverai la santé

Tout mon, être s’épanouira

A votre santé ! Alléluia !

 

NICOLE 

Une fois par an je m’oblige

A aller le consulter.

Alors il me dit

Qu’est ce qui vous amène aujourd’hui.

 

A la télé on n’arrête pas de vous rabâcher

« Prenez des vitamines pour avoir bonne mine !»

« Faites un peu de sport pour avoir la ligne ! »

« Pour vous requinquer, prenez de la quintonine !

 

Avec tous ces conseils ma santé

Ne peut être qu’au top.

A l’année prochaine docteur

Et portez-vous bien.

 

ZAINA 

Aujourd’hui je le fais

J’irai dans les sous-es bois

Cueillir le guilledou

Sans  aucune foi ni loi

 

Je me disais tout bas

La santé c’est la vie

Il faut donc la croquer

Avec témérité

 

La santé ça se conserve

Comme un fruit que l’on confit

Je la veux en couleur

Surtout pas dans le gris

 

A la santé de ceux

Qui loin des insomnies

S’endorment sans un bruit

Sans un verre à la main

 

Votre santé à tous

Devrait sans y penser

Embrasser le plaisir

D’être enfin enlacés

 

A votre santé

Surtout la mienne

Mais je consens à partager

Si votre amour qu’il en convienne

M’amuse dans la douceur d’été

 

A votre santé.

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Dans l’atelier des règles strictes sont parfois imposées comme dans les HAIKUS

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ELISA 

Douceur argentée

L’eau berce les oisillons

Etang satiné 

 

Rondes et croquantes

Pommes rouges odeur sucrée

Mangées avec délice 

 

Couleur de couchant

Elle accueille à pleine dent

L’enfant d’Halloween

 

FABRICE 

Aie… cul ! (maxime sodomite)

 

Automne tout roux

Nid vide, oiseau parti

Sans courroux coucou 

 

Rosée du matin

Fenêtre grande ouverte

Au chaud sous le drap 

 

Soleil, Sahara

Sable chaud et légionnaire

Gabin à Tamanrasset

 

 GISELE

 

Plage désertée

Les cerfs-volants sur la mer

Coquillages glanés

 

Douceurs du jardin

De vert et de noir elles chantent

Le parfum des figues

 

La fête foraine

Promenade dans la ville

Châtaignes grillées 

 

 

 

 

 

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MARIE REINE

La rose des vents

Fleur du printemps amusée

Danseuse charmante

 

Tapis blanc léger

Eclosions de coccinelles

Sur les fleurs sucrées

 

Chaleur de cocon

Pluie d’automne chagrinée

Le feu qui crépite

 

NICOLE

 

Le flamand de Bages

A cloche pied sur l’étang

Nourrit ses petits

 

La cheminée fume

Les petits sarments de vigne

Réchauffent nos cœurs

 

Liqueur sirotée

Boisson fraiche citronnée

La soif étanchée

 

ZAINA FOLCO

 

Chaud le corps tanné

Salée l’écume des vagues

Eté partagé

 

Cuisson au chaudron

Farandole de légumes

Soupe au potiron

 

L’or des grains s’écoule

Les pieds s’esclaffent dans le jus

Douceur enivrante

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