Lumière d’hiver, ciel bas et gris, besoin d’espaces. Un atelier s’annonce dont le titre sera tout simplement
LÀ-HAUT
Écriture à partir d’un texte de Saint-Exupéry VOL DE NUIT, en trois temps, générant trois paragraphes sur le thème comme suit :
A – Distribution de photographies illustrant l’idée de hauteur, de monter, etc… Ce paragraphe commence obligatoirement par la phrase « pourtant la nuit montait, pareille à une fumée sombre, et… » et s’inspire de la photo.
Plusieurs moyens de monter, de s’envoler ou de s’échapper. Nous les recenserons après la lecture des textes rédigés.
B – Second écrit commençant par : « Il cherchait la lumière des villages »
C – Dernier paragraphe se TERMINANT obligatoirement par la phrase : « à l’épaisseur de la nuit comme à un mur . »
Il s’agissait de conter la même histoire en un texte cohérent, quitte à faire intervenir de nouveaux personnages par rapport à l’ambiance de la photo de départ. Des écrits concernant les voyages ou l’évasion artistique ont ainsi été produits, découverts au fur et à mesure des lectures.
Important : j’insiste souvent sur la nécessité d’écrire lisiblement afin que les séances de lecture soient harmonieuses. Dans ce partage, consenti par l’écrivant, les écrits doivent être valorisés puis qu’ offerts à l’écoute.
D – Choisir trois moyens de monter, imaginant un texte incluant une autre phrase de Saint-Exupéry « Et voici qu’il montait vers les champs de lumière « .
Rêve – drogue et hallucinations – escalier – foire foraine – amour – gratte-ciel – ascenseur, spectacles – alpinisme – sport –
E – l’alphabet du mot « LUMIERES »
Exercice de rapidité d’esprit, de mémoire sous forme de jeu collectif. Par exemple, dans ce cas, mots commençant par L, écrits avec les seules lettres du mot :
Lime – lui – le – les – lu – lire – Lille – Lulli – liesse – lier – limier – lisier – lisière – lierre – liseré – lueur – lisse – luire – lis – li –
Et ainsi de suite pour chaque lettre du mot : U, M, I, E, R, S.
Les textes sont sans prétention mais amusants de par leurs sonorités. Exemple :
ODE AU MERLU
Sur ma mule sûre, du merlu pas élimé, du merlu de Lille, du merlu réel et pas du simili.
Car le merlu me fait réer, il illumine ma rue…
Le silure : non ! Le merlu : si ! Mais pas du russe sans lueur et trop lisse ! Sans rire, je misesur lui, ce merlu jamais sure que la mer en sueur a mis aux îles, comme mille mires et lueurs émises sans misère.
Moi, j’erre avec mon urée sur ma mule sûre, en fin limier fada de merlu. Le merlu, bien sûr,ma muse de miel et de lumière. Sans rire !
Enfin, lecture de deux textes extraits de Vol de Nuit :
. à la rencontre de la nuit
. vol de nuit au-dessus des nuages
Sylviane Blineau