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Poésie pour nous n’est-elle que des mots ?
Non ! elle est comme un oiseau, elle chante et elle enchante.
Les ateliers varient au gré des envies spontanées ou bien en fonction des contraintes imposées. Mais toujours dans la bonne humeur et le confort de chacun.
Parfois nous plongeons dans le sérieux et travaillons sur les différentes formes d’écriture de la poésie, il nous arrive aussi de tenter d’écrire une nouvelle.
D’autres fois, les jeux sur les mots encouragent l’imagination et entraîne souvent le rire.
Nous écrivons soit en individuel soit en collectif ou en poésie partagée. Qu’est-ce pour nous la poésie partagée ?
Un mot, souvent valise comme on dit est imposé, parfois nous sommes confrontés à plusieurs mots dans le même champ lexical ou bien on choisit un thème.
A partir de ces contraintes on écrit individuellement puis on passe la feuille au voisin qui, à partir de ces mots et la direction prise par le prédécesseur va continuer la poésie ou l’histoire.
C’est un arrangement du cadavre exquis, une manière de s’approprier l’histoire de l’autre.
Les écrits collectifs ont souvent traits à la nouvelle, on travaille sur le vocabulaire de la description par exemple, la construction d’une nouvelle etc..
Nous Avons fait un choix dans la masse d’écrits que nous avons produite durant ces ateliers
Nous avons voulu garder l’honnêteté des écrits en atelier et non à domicile. Ils sont donc d’un premier jet.
Nous commençons par le dernier jeu sur le mot qui nous a bien amusé : dire tout ce que l’on peut sur le signifiant « mot » que nous allons vous lire à la suite comme une poésie partagée.
En deuxième partie nous avons écrit des poèmes en individuel sur le thème des saisons en Poésie libre ou libérée
Puis en troisième partie chacun s’est imposé des contraintes strictes avec les Haïkus
Ne croyez pas ! Nous rions souvent mais nous sommes sérieux et apprenons également les règles de la poésie classique.
Nous travaillons avec des dictionnaires de rimes, de synonymes, bref nous cherchons ;
Nous terminerons en quatrième partie avec des écrits autour d’un seul mot pris au hasard dans le dictionnaire qui pouvait être décliné à la convenance de chacun.
Tous ces poèmes, le fruit du travail de chaque participant ont le mérite d’avoir été écrits dans la bonne humeur.
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Le mot et ses jeux
Ecriture spontanée autour du mot « mot » Travail individuel décliné en collectif
- Au carrefour des mots
- Les mots à décoder
- Les mots s’envolent
- Mot à mot
- Les mots se lâchent
- Les mots réconcilient
ELISA : Les mots
Cela est dit, ce mot me plait
Il se dévoile comme un amour de mot
S’entremêle, s’entrecroise avec d’autres mots
Sans ce mot, je n’ai pas de moteur.
Qui suis-je ?
FABRICE : Les mots se lâchent
La poésie est souvent faite de mots-cœurs dont se gaussent les moqueurs et aussi, trop parfois, mais est-ce encore de la poésie, veille à ce que les mots râlent pour nous faire la morale.
Mais ce ne sont pas tant les mots dits par les poètes maudits comme les mots scions, tout juste nés, qui chargent la page d’émotion, ce sont plutôt les mots lestes avec lesquels les maquereaux molestent leurs morues lorsque leurs mots ruent dans les paddoks tarifés, mots-roses fanés si moroses que le client, Moloch amant, de tous ses mots ment à tout moment et réduit l’amour à de tristes mots-loques.
Et, comme dirait Duras avec ses mots viets, ce n’est pas en fumant la moquette qu’on capturera des mauviettes.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » custom_padding= »||2px|0px|| » global_colors_info= »{} »]
GISELE : Les mots
Les mots s’envolent au gré du vent
Je tente de les saisir doucement
Un mot d’amour, quelle émotion
Mon corps se parcoure de frissons.
NICOLE : Les mots
Les mots les plus courts sont les meilleurs
Les mots à mot
Les mots non dits
Les mots qui apportent du réconfort
Qui rassurent
Les mots employés à tort et à travers
Les mots qui irritent
Qui blessent
Les mots doux amoureux
A demi-mot on se comprend
Pas besoin de paroles
En un mot tout est dit.
MARIE REINE : Au carrefour des mots
A ce jour au carrefour
Pour des motifs singuliers
Les mots se croisent.
Des mots les plus courts à toute allure
Les mots de tête deviennent des mots mêlés
Véritables mobiles qui sèment des mots damnés
Et s’éparpillent en mots de rires
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ZAINA : Les mots
Si je vous parle en mots mêlés
C’est pour vous dire que je vous aime
Sur cette route éparpillés
Les mots se croisent et se déchaînent
Droits comme juge, les mots de tête
Bousculent souvent le mot à mot
Surtout quand chantent les mauviettes
Ça encourage les mots puceaux.
Pas besoin d’avoir un mobil
Pour savourer les mots d’amour
Suffit d’un mot plus combatif
Pour embrayer tous les moteurs
Ou un seul mot bien ajusté
Pour soulever une émotion.
Car les motifs qui décoiffent
Souvent changent les mots en miettes.
Enfin quand tous les mots sont émoussés.
Silence, plus un mot.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »]
Les Saisons
Parfois nous plongeons dans le sérieux et travaillons sur les différentes formes que propose la poésie libre ou libérée
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » sticky_enabled= »0″]
ELISA : L’ours de glace
Un rayon de soleil pointe sur l’œil de l’ours
Une larme de glace coule sur la joue bleue
Sous l’ardeur des rayons humblement il s’incline
L’ours de glace pleure et s’étale en une source.
ELISA : Le froid
Doigts de glace, nez rougi
J’avance au gré du vent
Mannequin enraidi
Sous le joug de l’hiver
La neige aspire les pas
Saupoudre mes narines
Je respire le nord
Et emplis mes poumons
Marcheur solitaire
Je m’accroche aux flocons
Qui soyeux s’aventurent
Sur ma peau dénudée
Le froid ce malotru
Ne pourra arrêter
Mon ascension heureuse
Vers ce mont enneigé.
FABRICE : L’été
L’été indien
Tipis à air conditionné
Pick up Chevrolet
Amer indien
Deal avec les blancs
Planplan et rantanplan
Amitié sous toutes réserves
Du bison rien qu’en conserve
Les scalps bouffés par les mites
Le pétrole tue mieux que la dynamite
L’été indien
Ciel rouge
Sitting Bull attend l’orage qui vient
Va falloir que ça bouge…
GISELE : L’automne
Quand il pointe son nez avec ses matins frais
Qu’il m’oblige à fouiller au fond de mes placards
Pour dénicher enfin le plus chaud des foulards
L’Automne, dans sa splendeur, sans vergogne s’immisçait
Le vent souffle et me pique à travers mon gilet
Pourtant la météo annonçait du soleil
La douceur automnale bientôt nous émerveille
Et je pense à présent profiter sans regret.
La lumière rasante en fin de journée
A travers le feuillage des platanes dorés
Joue sur le trottoir où les passants amusés
S’éparpillent joyeux vers leur logis aimé.
[/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » custom_padding= »78px|||2px|| » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » sticky_enabled= »0″]
MARIE REINE : Le Printemps
Derrière le regard triste et le souffle coupé
La tête dans le vent, soudain c’est le couperet
Le soleil projette de multiples sillons
C’est la danse à tous les échelons
Le printemps fonce au champ lumineux
Perce dans les cœurs des éclats très joyeux.
NICOLE : L’Automne
Aujourd’hui c’est l’automne
Une balade en forêt s’impose.
Mes pas crissent sur les feuilles mordorées
Le soleil est encore là.
Je me sens sereine et apaisée
La nature m’accueille
Elle me tend les bras.
Je sens comme une odeur
De mousse, de champignons
Ça me met en appétit,
Presque je me ferais une bonne omelette !
Au sommet des arbres,
Le chant des oiseaux
Envahit toute la forêt.
Le soleil commence à décliner
La fraîcheur s’installe
Mais je n’ai pas envie de partir
Le ciel se teinte de bleu, de rose
Je ne me lasse pas de le regarder
Mon Dieu que la nature est belle !
ZAINA : Printemps
La nature éveille ses démons et mon cœur saigne
J’enfouis mes pieds hagards dans le tapis doré
Et cherche avec ardeur le cœur ensommeillé
Sur l’arbre où mon amour a gravé son enseigne.
Dans le bois écrasé par l’orage menaçant
L’écureuil se faufile sur les branches dénudées
Le ciel gris qui s’effondre crache des éclairs puissants
J’entends encore l’écho de sa voix éraillée
Sur le bois inondé la paix s’est installée
Le soleil impatient éclabousse les fleurs
Enfouissant dans la mousse les secrets oubliés
Seul l’escargot chagrin attend une autre ondée.
ZAINA : Le vent
En trombe il descend
Sur le gris des étangs
Les bras chargés d’ivresse
Le cœur plein de tristesse
Eole du Languedoc
S’habille de breloque
Tournoie sur le soir sombre
De lueur en pénombre
Il file dans le lointain
Dans ce jour incertain
Laissant aux flamants roses
La douceur d’un parfum.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »]
A Votre santé
Un mot tiré au hasard et l’imagination galope « SANTÉ »
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » min_height= »2727.4px » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »]
ELISA
Sans thé et sans biscuit
Le moral se délite
Et puis sans thérapeute
La cordée se délie
Prends donc toujours le temps
De bien lever ton verre
Faire tinter le cristal
Et sans t’éparpiller
Trinque à la bonne santé
FABRICE
A votre santé, vous les jeunes, vous les moins jeunes, vous les pas trop vieux et vous les vieux.
A votre santé, vous les pauvres, vous les moins pauvres, vous les pas tout à fait riches et vous les riches.
A votre santé, vous les anonymes, vous les peu connus, vous les bien connus et vous les trop connus.
A votre santé, vous les crève-la-faim, vous les mal nourris, vous les tubes digestifs et vous les gras du bide.
A votre santé, vous les pacifistes, vous les neutralistes, vous les interventionnistes et vous les bellicistes.
A votre santé vous qu’irez au paradis, vous qu’irez au purgatoire, vous qu’irez en enfer et vous qu’irez nulle part.
A votre santé, vous qu’allez tous crever un jour.
A votre santé… vous n’avez plus qu’à attendre qu’ça soit vot’tour !
GISELE
Pour être en forme il faut bouger
Manger équilibré et bien s’hydrater
Marcher, sauter, nager, pédaler, courir
Moi je préfère me prélasser avant de mourir !
Pour ta santé tu dois te secouer
Arrêter de rêvasser et de paresser
Quand j’aurais pris de bonnes résolutions
J’entamerai ma transformation.
Au cours de gi gong je m’inscrirai
Je retrouverai la santé
Tout mon, être s’épanouira
A votre santé ! Alléluia !
[/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » custom_margin= »||-4px||| » custom_padding= »55px||0px||| » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » sticky_enabled= »0″]
GISELE
Pour être en forme il faut bouger
Manger équilibré et bien s’hydrater
Marcher, sauter, nager, pédaler, courir
Moi je préfère me prélasser avant de mourir !
Pour ta santé tu dois te secouer
Arrêter de rêvasser et de paresser
Quand j’aurais pris de bonnes résolutions
J’entamerai ma transformation.
Au cours de gi gong je m’inscrirai
Je retrouverai la santé
Tout mon, être s’épanouira
A votre santé ! Alléluia !
NICOLE
Une fois par an je m’oblige
A aller le consulter.
Alors il me dit
Qu’est ce qui vous amène aujourd’hui.
A la télé on n’arrête pas de vous rabâcher
« Prenez des vitamines pour avoir bonne mine !»
« Faites un peu de sport pour avoir la ligne ! »
« Pour vous requinquer, prenez de la quintonine !
Avec tous ces conseils ma santé
Ne peut être qu’au top.
A l’année prochaine docteur
Et portez-vous bien.
ZAINA
Aujourd’hui je le fais
J’irai dans les sous-es bois
Cueillir le guilledou
Sans aucune foi ni loi
Je me disais tout bas
La santé c’est la vie
Il faut donc la croquer
Avec témérité
La santé ça se conserve
Comme un fruit que l’on confit
Je la veux en couleur
Surtout pas dans le gris
A la santé de ceux
Qui loin des insomnies
S’endorment sans un bruit
Sans un verre à la main
Votre santé à tous
Devrait sans y penser
Embrasser le plaisir
D’être enfin enlacés
A votre santé
Surtout la mienne
Mais je consens à partager
Si votre amour qu’il en convienne
M’amuse dans la douceur d’été
A votre santé.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »]
Dans l’atelier des règles strictes sont parfois imposées comme dans les HAIKUS
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » custom_padding= »|||31px|| » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »]
ELISA
Douceur argentée
L’eau berce les oisillons
Etang satiné
Rondes et croquantes
Pommes rouges odeur sucrée
Mangées avec délice
Couleur de couchant
Elle accueille à pleine dent
L’enfant d’Halloween
FABRICE
Aie… cul ! (maxime sodomite)
Automne tout roux
Nid vide, oiseau parti
Sans courroux coucou
Rosée du matin
Fenêtre grande ouverte
Au chaud sous le drap
Soleil, Sahara
Sable chaud et légionnaire
Gabin à Tamanrasset
GISELE
Plage désertée
Les cerfs-volants sur la mer
Coquillages glanés
Douceurs du jardin
De vert et de noir elles chantent
Le parfum des figues
La fête foraine
Promenade dans la ville
Châtaignes grillées
[/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.10.5″ _module_preset= »default » min_height= »1979px » custom_margin= »49px||||| » custom_padding= »|2px|||| » global_colors_info= »{} »]
MARIE REINE
La rose des vents
Fleur du printemps amusée
Danseuse charmante
Tapis blanc léger
Eclosions de coccinelles
Sur les fleurs sucrées
Chaleur de cocon
Pluie d’automne chagrinée
Le feu qui crépite
NICOLE
Le flamand de Bages
A cloche pied sur l’étang
Nourrit ses petits
La cheminée fume
Les petits sarments de vigne
Réchauffent nos cœurs
Liqueur sirotée
Boisson fraiche citronnée
La soif étanchée
ZAINA FOLCO
Chaud le corps tanné
Salée l’écume des vagues
Eté partagé
Cuisson au chaudron
Farandole de légumes
Soupe au potiron
L’or des grains s’écoule
Les pieds s’esclaffent dans le jus
Douceur enivrante
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]