« Du côté de chez Salgas »
L’auteure Carine
Emmanuelle Lit Marie Stéphane filme
Ils sont venus… ils étaient tous là ce soir.
Dans la famille Salgas il fallait demander :
Simone L’inspiratrice
Simone dont le talent et le rayonnement solaires ne sont plus à dire. Et puis Gérard, le très « sipide » frère. Marie-Stéphane, maîtresse ès-caméra, qui nous a régalés de ses petits films en noir et blanc, poétiquement, suavement.
Les lectures partagées ont débuté avec la voix d’Emmanuelle puis tant d’autres dans le public.
Carine, l’auteure, se voulait discrète, très discrète, presque cachée au fond de la Maison Poétique ; petits textes où fleurissent esprit de liberté, dérision, poésie ; aphorismes percutants.
Démonstration en a été faite : le talent est bien présent chez les Salgas, nous l’avons dégusté au cours de cette belle soirée ( Sylviane Blineau)
Le public attentif
Lucie Rico, la fille de Carine, nous livre un bel hommage pour tous les organisateurs et participants de cette soirée
Je connais les textes de Carine couchés sur leurs pages.
Et déjà ils sonnent. Aux mille poètes, les voix les ont fait vibrer. Elles leur donnaient du corps. Les rires interrompaient les mots, provoquaient des éclats inattendus. Tout s’est mis à se répondre, même les silences.
Emmêlés à eux, les images de Marie-Stéphane résonnaient. Des liens se nouaient. Avec leur musique particulière, sans mots, parfois sans couleur, avec malice. Des films jeux qui recueillaient des instants inattendus, des rencontres, des reflets d’émotion.
Les textes et les films dialoguaient, comme des échos d’une même famille, dans une proximité, une proximité pas forcée, une proximité évidente et libre.